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La Cour suprême rejette l’appel du Texas et brise les espoirs de Donald Trump

Le président américain Donald Trump est vu lors d’une cérémonie de médaille de la liberté pour Lou Holtz dans le bureau ovale de la Maison Blanche le 3 décembre 2020 à Washington, DC. – BRENDAN SMIALOWSKI / AFP

Donald Trump avait assuré que c’était « le grand ». Mais vendredi, le tremblement de terre politique qu’il espérait ne s’est pas produit. La Cour suprême des États-Unis a rejeté une appel déposé par le texas et soutenu par le président américain, qui a cherché à bloquer l’attribution des grands électeurs de quatre états remportés par Joe Biden. Ce dernier devrait désormais logiquement être élu par le collège électoral, qui se réunit lundi.

Selon la décision, le Texas n’a «pas légalement démontré» qu’il pouvait dicter «comment d’autres États organisent le scrutin». Deux juges conservateurs de la Cour (Alito et Thomas) précisent que l’organe aurait dû se saisir de l’appel, car il est obligé, selon eux, d’abriter les querelles entre Etats, mais ils n’auraient cependant pas accordé «de réparation au Texas sur le bas.

Vote du collège électoral lundi

Avec cet échec, la Cour suprême s’est prononcée à deux reprises contre Donald Trump ou ses alliés. Techniquement, le président américain peut continuer sa bataille. Mike Kelly, un républicain de Pennsylvanie, a déposé une nouvelle requête vendredi avant écossais (Cour suprême des États-Unis) et l’avocat Lin Wood ont emboîté le pas avec une réclamation d’erreur d’orthographe concernant une soi-disant fraude en Géorgie. Mais avec le vote du collège électoral qui doit avoir lieu lundi, la voie légale se transformera en une impasse.

Les élus républicains ont déjà annoncé qu’ils contesteraient les résultats au Congrès le 6 janvier, mais ils n’ont pas assez de voix à la Chambre pour le faire. Si un représentant et un sénateur s’y opposent, un débat de deux heures a lieu, puis le Sénat et la Chambre votent, et il faut une majorité dans les deux pour bloquer les grands électeurs d’un État. Quoi qu’il arrive, c’est Joe Biden qui prêtera serment de devenir le 46e président des États-Unis le 20 janvier.



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François Faure

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