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la région parisienne va-t-elle à son tour entrer dans une zone d’alerte maximale?

La situation épidémiologique se dégrade rapidement ces derniers jours en Île-de-France, et particulièrement à Paris, alors que la région est toujours dans une zone d’alerte renforcée.

La région parisienne est-elle sur le point d’entrer dans une zone d’alerte maximale, à l’image de la métropole d’Aix-Marseille ou de la Guadeloupe? Deux des indicateurs liés à l’épidémie de coronavirus sont en tout cas réunis pour que les autorités sanitaires puissent l’examiner. Le ministère de la Santé assure, ce lundi, que rien n’est agi et qu’il se basera sur les données consolidées collectées sur sept jours pour prendre toute décision.

Mais théoriquement, une région peut entrer dans une zone d’alerte maximale à partir du moment où le taux d’incidence du virus est supérieur à 250 cas pour 100 000 habitants, et où plus de 30% des lits de soins intensifs sont occupés par des patients Covid. -19. Jusque-là, Paris et sa région ont été placés dans une zone d’alerte renforcée, tout comme une dizaine d’autres métropoles.

2032 patients hospitalisés dans la région

Cependant, en Île-de-France, le taux d’incidence est désormais de 156,8 cas pour 100 000 habitants. Ce taux d’incidence grimpe même à 254 cas pour 100 000 habitants pour la seule ville de Paris, ce qui représente cinq fois le seuil d’alerte et deux fois et demie la moyenne nationale, et qui dépasse le seuil de 250 fixé par le gouvernement. pour passer à l’alerte suivante. Chez les 60-69 ans, le taux d’incidence est de 95.

En Île-de-France, le taux de positivité des tests continue d’augmenter. Selon l’Agence régionale de santé lundi, il s’établit désormais à 10,1%. L’ARS d’Île-de-France indique également que 2 032 patients sont hospitalisés en raison d’une infection à Covid-19 dans la région, dont 344 personnes en réanimation. Environ 1 040 lits sont disponibles dans toute la région parisienne.

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A Paris, les patients dits «Covid» représentent désormais 30% de la proportion de patients admis en réanimation, ce qui a également conduit l’AP-HP à déprogrammer certaines opérations depuis le week-end dernier.

« Nous n’avons toujours pas abordé la saison d’hiver »

A «l’hôpital Lariboisière, nous avons 15 patients sur 18 qui sont désormais Covid», confirme sur BFMTV Bruno Megarbane, chef de l’unité de réanimation médicale de l’hôpital Lariboisière (AP-HP) à Paris. Sur notre antenne, le médecin appelle les Ile-de-France à la prudence et au « strict respect des mesures de barrière ». «La barre de lits dédiés à la prise en charge des autres patients est de plus en plus réduite et nous n’avons toujours pas abordé la saison hivernale, où de base, tous les services de soins intensifs sont pleinement saturés par des patients qui présentent des décompensations respiratoires dues à la grippe, etc.», détaille ce professeur parisien, soulignant sa «préoccupation».

Bruno Megarbane explique également que malgré les mesures déjà en place, les professionnels de santé trouvent « des trous dans le racket » en termes de comportement individuel.

« C’est principalement le soir, quand après une journée de travail avec le masque, dans la rue, dans les transports, nous rentrons chez nous et passons une petite soirée entre amis, nous voyons notre famille de manière prolongée. » « Là, on se sent rassuré et on ne porte pas le masque, mais le virus arrive de façon inattendue », prévient le médecin, qui rappelle que « les trois quarts des porteurs du virus sont asymptomatiques ».

Baisse nationale du taux de positivité

Le taux de positivité national continue également d’augmenter. Le pourcentage de personnes infectées parmi les personnes testées est de 7,5% le lundi, après 7,4% la veille et 5,9% il y a une semaine.

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Selon l’épidémiologiste Martin Blachier, également interviewé sur BFMTV ce lundi soir, « la reprise de l’épidémie sera vue comme un plateau ». «Le problème avec le plateau, c’est que nous allons avoir des patients qui arrivent réellement dans les services hospitaliers, pas en très grand nombre comme nous avons pu le voir en mars-avril, mais ils vont s’accumuler. Donc, cela va s’accumuler. Il y a un sorte de vague de fond dans les hôpitaux français », expliquait-il sur notre antenne.

Margaux de Frouville avec Jeanne Bulant

Rolande Desroches

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