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la loi très controversée « Marché intérieur » adoptée en deuxième lecture au Parlement britannique

La rébellion dans son propre camp conservateur a été contenue – pour le moment – et un premier obstacle parlementaire a été franchi: Boris Johnson a réussi à faire adopter son projet de loi très controversé en deuxième lecture sans trop de difficultés. « Le marché intérieur », Lundi 14 septembre au soir. Seuls une quinzaine d’élus se sont opposés à ce texte, remettant en cause une partie des engagements du pays au titre du traité de divorce avec l’Union européenne (UE) – 340 élus ont voté pour, 263 contre.

Il aurait fallu au moins cinquante rebelles conservateurs et plus d’abstentions pour inquiéter le premier ministre, qui bénéficie d’une très large majorité à la Chambre des communes. Cependant, cette journée de débats restera probablement dans les annales parlementaires comme celle où les députés ont traversé le rubicond, au mépris des principes cardinaux de la démocratie britannique (la  » règle de loi « ), en votant sur un texte qui, admis quelques jours auparavant par Brandon Lewis, secrétaire d’État pour l’Irlande du Nord, «Pourrait violer les traités internationaux de manière limitée et sélective».

« Filet de sécurité »

« Nous ne pouvons pas laisser les Européens penser qu’ils ont le pouvoir de diviser notre pays », a martelé Boris Johnson en ouvrant les débats au Parlement, affinant les arguments déjà avancés la veille dans un forum à la Le télégraphe du jour.

Le traité de divorce avec l’UE a été signé en 2019, et à l’époque, « De bonne foi, nous avons accepté le protocole nord-irlandais [destiné à éviter le retour d’une frontière dure sur l’île d’Irlande] ». Plus « ces derniers mois », a affirmé Boris Johnson, l’UE aurait « Menacé » de « Bloquer » la circulation des marchandises entre la Grande-Bretagne et l’Irlande du Nord, présentant un risque «L’intégrité de notre pays. (…) Aucun Premier ministre britannique ne peut accepter cela ».

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C’est la raison pour laquelle le chef du gouvernement a souhaité l’ajout dans la loi nationale d’un « filet de sécurité » : en cas d’absence d’accord sur les relations futures entre Bruxelles et Londres d’ici fin 2020, le projet de loi sur le marché intérieur donne le droit aux ministres britanniques de prendre des décisions unilatérales sur les contrôles douaniers entre la Grande Bretagne et l’Irlande du Nord et le régime d’aides d’État en Irlande du Nord. Le traité de divorce prévoit toutefois que ces questions complexes mais très sensibles sont tranchées conjointement avec Bruxelles.

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François Faure

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