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Donald Trump qualifie Joe Biden de « stupide » et demande des excuses

Un rival  » stupide « , l’économie en plein rebond et bientôt un vaccin contre le Covid-19: dans un discours déconnecté, Donald Trump a abordé lundi 7 septembre ses grands thèmes de prédilection tandis que son opposant démocrate Joe Biden et son colistier Kamala Harris faisaient campagne dans deux Etats clés .

Comme s’il ne voulait pas rester en marge en cette fête du Travail qui lance traditionnellement la dernière étape intense de l’élection présidentielle américaine, le chef républicain tumultueux, précédé par Joe Biden dans les sondages, a convoqué par surprise une conférence de presse.

A moins de deux mois du scrutin du 3 novembre, l’Amérique est vivante. Frappé par la pandémie qui a tué plus de 185 000 personnes et mis l’économie à genoux, le pays est également secoué par un mouvement historique de contestation contre le racisme et la violence policière, qui dégénère parfois en émeutes. Et par des manifestations pro-Trump, comme celle qui s’est tenue lundi à Portland, dans l’Oregon, où plus de 200 véhicules étaient rassemblés pour un défilé.

 » La loi et l’ordre « 

Un cocktail potentiellement explosif, comme lors de récents rassemblements en deuil par des coups de feu, à Portland et Kenosha, Wisconsin. Dans ce contexte, Donald Trump a fait la reprise  » La loi et l’ordre «  au cœur de son message de campagne. « Biden veut livrer notre pays au virus, il veut livrer nos familles aux gauchistes violents, et il veut livrer nos emplois en Chine », il a en outre accusé lundi. Le démocrate dénonce sans détour la violence et les pillages, tout en soulignant que le pays doit mettre fin à la « Racisme sous-jacent » qui ronge les États-Unis.

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En balançant l’arrivée d’un vaccin contre le nouveau coronavirus et un rebond « fantastique » économie juste avant les élections, le président américain a également mis en garde contre Joe Biden et «Démocrates radicaux» qui ferait « Effondrement immédiat de l’économie ». « La Chine profite des gens stupides, et Biden est une personne stupide », il a dit.

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A moins de deux mois du scrutin, la campagne s’intensifie mais reste loin du rythme effréné qu’elle connaît traditionnellement en ce moment. Après des mois d’enfermement puis des déplacements très limités, l’ancien vice-président de Barack Obama, 77 ans, vient de reprendre un rythme plus soutenu, mais toujours largement inférieur à celui de Donald Trump, qui, à 74 ans, organise des discours en plein air en devant des centaines de supporters et répond beaucoup plus souvent aux questions des journalistes, comme lundi.

Campagne silencieuse

Joe Biden rencontre des syndicalistes à Harrisburg, Pennsylvanie, le 7 septembre.

Cette campagne en sourdine a cependant profité à Joe Biden, qui a devancé le milliardaire républicain dans les sondages nationaux de six à huit points de pourcentage pendant un mois. Mais l’écart se rétrécit, parfois dans la marge d’erreur, dans la demi-douzaine des principaux États clés, qui organisent des élections en passant d’un parti à l’autre tous les quatre ans.

Donald Trump avait surpris en remportant plusieurs d’entre eux par une très courte avance en 2016. Les prochaines semaines seront cruciales si les démocrates veulent les reconquérir. Et le temps presse: l’un de ces États, la Caroline du Nord, a lancé vendredi des opérations de vote par correspondance.

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Soulignant ses liens avec les syndicats, rappelant ses humbles origines, Joe Biden s’est donc rendu lundi en Pennsylvanie pour rencontrer des dirigeants syndicaux, dont le président de la plus grande fédération américaine AFL-CIO, Richard Trumka.

C’est le Wisconsin, un État du Midwest que le milliardaire républicain a remporté d’un cheveu en 2016, que la candidate démocrate à la vice-présidente, Kamala Harris, a choisi pour sa première visite dans un État clé. depuis sa nomination. Comme Joe Biden la semaine dernière, elle a rencontré à son arrivée à l’aéroport de Milwaukee, en privé, la famille de Jacob Blake, un homme noir de 29 ans gravement blessé par balle par un policier.

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Le monde avec l’AFP

François Faure

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