Hommages à un artiste «populaire», ambassadeur de la «belgitude»
Elle est décédé ce vendredi. Après s’être sentie mal, Annie Cordy « est partie dans quelques minutes », a déclaré sa nièce. Le chanteur
Belge, interprète de succès populaires comme Tata Yoyo et La femme de chambre du prêtre, est décédé à l’âge de 92 ans, près de
Cannes.
Laissant derrière eux de nombreux amis émus. De nombreuses personnalités ont immédiatement montré leur attachement à celle qui s’appelait affectueusement «Nini», rendant également hommage à sa carrière. Jean Castex a rendu hommage à un artiste «populaire et solaire», «joyeux et généreux», avec un poème.
Populaire et ensoleillé, en ville comme sur scène.
Joyeuse et généreuse, avec son public ainsi qu’avec ses amis.
Tout comme Annie Cordy.
Avec elle disparaît la bande-son d’une vie faite de bonheur simple, sincère et communicatif.
Merci madame !– Jean Castex (@JeanCASTEX) 4 septembre 2020
« C’était le bal français Lucy »
«Annie était une artiste complète sachant tout faire, danser, chanter, jouer, bouger et faire rire. C’était une très grande professionnelle aux multiples talents, elle était la Française Lucy Ball », a déclaré Mireille Mathieu à l’AFP. Pour elle, «Annie était une jolie fleur de papillon. Tata Yoyo et La femme de chambre du prêtre rejoindra le paradis des stars de la musique ».
«J’apprends avec une infinie tristesse et beaucoup d’émotion la mort d’Annie Cordy, une amie fidèle et attentionnée autant qu’une fée de bonne humeur, une show girl généreuse et pleine de talents. Ce soir je pleure ton départ ma Nini… », a répondu Stéphane Bern sur Twitter. Quand Michel Denisot a fait l’éloge du « talent » et de la « joie de vivre » d’une « comédienne et chanteuse heureuse et populaire ». «Joie de vivre» est aussi avec ces termes que Jean-Pierre Foucault a décrit à Annie Cordy. Et d’ajouter: «Elle savait danser, chanter, jouer la comédie… (un) artiste complet, inimitable, unique… fidèle dans l’amitié».
Annie était mon amie de toujours. J’ai tellement de souvenirs à ses côtés. Nous avons tous les deux tellement ri! Ma douleur est immense. Tu me manqueras terriblement ma Nini. Votre ligne #AnnieCordy pic.twitter.com/vomLfzvEKN
– Ligne Renaud (@linerenaud) 4 septembre 2020
Au revoir ma chère Annie … même si je m’y étais préparée, je suis triste ce soir. Tant de souvenirs ! Des éclats de rire … des larmes … une vie! Bisous à Mimi à qui je pense ce soir ❤️❤️❤️ pic.twitter.com/QdN02cbv10
– Marc-Olivier FOGIEL (@FogielMarcO) 4 septembre 2020
Une incarnation de la « belgitude »
La Première ministre belge Sophie Wilmès a accueilli vendredi soir après le décès d’Annie Cordy, née à Bruxelles en juin 1928, une incarnation de la «belgitude», mêlant humour et modestie, à l’unisson de tout un pays rendant hommage à l’un de ses plus célèbres ambassadeurs.
«Annie Cordy était une artiste accomplie dont l’humour et la joie de vivre représentaient si bien cette ‘belgitude’ que nous aimons tant», a réagi dans un tweet le leader libéral francophone.
Annie Cordy était une artiste accomplie dont l’humour et la joie de vivre représentaient si bien cette belgitude que nous aimons tant. Il a conquis le cœur de nombreuses générations. Elle nous manquera fortement. Mes sincères condoléances à sa famille et à ses proches.
– Sophie Wilmès (@Sophie_Wilmes) 4 septembre 2020
Les anciens Premiers ministres Elio di Rupo et Charles Michel ont également salué sa mémoire dans la soirée, sur Twitter. Le second, devenu président du Conseil européen fin 2019, a souligné «sa joie de vivre pétillante» et sa «bonne humeur contagieuse».
«L’énergie et la joie de vivre d’Annie Cordy nous ont semblé immortelles… Bruxelles perd ce soir l’un de ses ambassadeurs les plus pétillants. Ciao Tata Yoyo! », A lancé le ministre bruxellois Nawal Ben Hamou.