Le Mali suspendu de la francophonie après le coup d’État
Après le coup d’État perpétré le 19 août à Bamako, l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) mardi suspendu
Mali de ses instances. Cette décision a été prise lors d’une session extraordinaire du Conseil permanent de la
la Francophonie (CPF), réuni par visioconférence sous la présidence de Louise Mushikiwabo, secrétaire générale de la Francophonie, a annoncé l’OIF dans un communiqué.
« Les membres du PCF ont décidé de prononcer la suspension de la République du Mali de la francophonie tout en maintenant les actions de coopération bénéficiant directement aux populations civiles, ainsi que celles contribuant au rétablissement de la démocratie », a précisé l’organisation.
« Un retour à l’ordre constitutionnel »
La Francophonie a également appelé à la libération du président Keïta et des autres personnalités arrêtées depuis le 18 août, ainsi qu’à la mise en place, dans les meilleurs délais, d’un gouvernement de transition dirigé par une autorité civile, condition essentielle à une issue crédible et durable de la crise ».
Louise Mushikiwabo a insisté sur la nécessité d’un « retour à l’ordre constitutionnel » afin de « contribuer efficacement au rétablissement de la paix et de la stabilité » au Mali. Une «délégation de haut niveau» de l’OIF se rendra prochainement à Bamako «pour évaluer la situation et son évolution sur le terrain», a également indiqué le secrétaire général.