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Daniel Felipe Martinez apprivoise Puy Mary et prend la 13e étape

Dans un duel à trois, malgré une position numériquement inférieure contre deux Bora-Hansgrohe, Daniel Felipe Martinez (EF) a remporté la 13e étape du Tour de France 2020. Après son retour Maximilian Schachmann, le Colombien a résisté à l’attaque de Lennard Kämna pour s’offrir sa première victoire sur le Tour de France.

Les Français ont passé une mauvaise journée. Parti dans l’échappée gagnante, Julian Alaphilippe (Étape Deceuninck-Quick), Warren Barguil (Arkéa-Samsic), Pierre Rolland (B&B Hotels-Vital Concept), Romain Sicard (Total-Direct Energie), Valentin Madouas (Groupama-FDJ) et Nicolas Edet (Cofidis) n’a pas pesé en finale. Et dans le groupe des favoris, les espoirs du général de Romain Bardet (AG2R La Mondiale) et Guillaume Martin (Cofidis) ont été réduits à néant.

Le premier franchit la ligne 2’30 après le maillot jaune Primoz Roglic (Jumbo-Visma) et la facture est encore plus élevée pour Martin, qui perd 2’45. Tadej Pogacar (EAU), il poursuit son ascension. Arrivé avec Roglic, il passe 2e au général en prenant 38 secondes Egan Bernal (Ineos Grenadiers), qui lui remet en même temps le maillot blanc.

Mauvaise journée pour Bardet, Martin en délicatesse

Dans le groupe des favoris, tout s’est stabilisé avec l’accélération imprimée par Jonathan Castroviejo et la formation Ineos Grenadiers au col de Néronne. Respectivement 3e et 4e du général au départ de l’étape, les Français Guillaume Martin (Cofidis) et Romain Bardet (AG2R La Mondiale) a payé le prix rapidement. Le dernier nommé a sans doute subi les séquelles de sa lourde chute plus tôt dans l’étape, après quoi il s’est confié à son directeur sportif souffrant de sa hanche.

Les deux hommes n’ont pas réussi à passer à la descente avec le groupe de favoris. Dans les premiers mètres du Puy Mary, Tadej Pogacar (EAU) sont allés à l’attaque pour tordre leurs adversaires et le maillot jaune Primoz Roglic (Jumbo-Visma) l’a suivi. Les deux Slovènes ont mis tout le monde dans le rouge. Richie Porte (Trek Segafredo) et Mikel Landa (Bahreïn-McLaren) a limité les dégâts en perdant 13 secondes. Image de balise Miguel Angel Lopez (Astana) a abandonné 16 secondes.

Le grand perdant est le tenant du titre, Egan Bernal (Ineos Grenadiers), est arrivé au bout de ses forces au sommet du Puy Mary, avec un déboursement de 38 secondes. Il s’est retrouvé troisième au général, déjà 59 secondes derrière Roglic. Pogacar est 2e à 44 secondes. Tous les autres concurrents sont relégués au-delà de la minute.

Costaud à l’avant

Les victoires de Nans Peters à Loudenvielle et que, la veille, de Marc Hirschi a suscité l’envie d’une échappée dans le peloton. Une fois de plus, la bataille pour concourir à l’avant a été vivement disputée. C’est au prix d’un effort intense que 5 hommes ont réussi à s’en sortir définitivement, en l’occurrence: Julian Alaphilippe (Étape Deceuninck-Quick), Rémi Cavagna (Étape Deceuninck-Quick), Simon Geschke (CCC), Et Martin (Israel Start-Up Nation) et le maillot à pois Benoît Cosnefroy (AG2R La Mondiale).

A tous les niveaux de la course, le rythme au départ de l’étape était très élevé. Plusieurs groupes de contre ont tenté de rallier le groupe des 5. Dans la première ascension, Cosnefroy a cédé quand Marc Soler (Movistar) a réussi à établir la connexion. Le groupe de tête a réussi à maintenir les contre-coureurs à distance jusqu’à 130 km de l’arrivée, lorsque 12 hommes ont grossi les rangs de l’échappée: Nicolas Edet (Cofidis), David de la Cruz (ÉMIRATS ARABES UNIS), Pavel Sivakov (Ineos), Hugh Carthy (EF), Daniel Martinez (EF), Romain Sicard (Énergie Directe Totale), Pierre Rolland (B&B Hotels-Vital Concept), Warren Barguil (Arkéa-Samsic), Maximilian Schachmann (Bora-Hansgrohe), Lennard Kämna (Bora-Hansgrohe), Neilson Powless (EF) et Valentin Madouas (Groupama-FDJ), qui aura fermé à lui seul son retard sur les deux premiers groupes.

Alaphilippe toujours battu

Le peloton a alors pris la décision de lâcher le groupe des 17, dont l’avance grimpera à près de 11 minutes. Le coureur le mieux classé devant, Pierre Rolland (à 18’57), ne représentait pas un gros danger pour les leaders. Ce dernier a également pris 6 points au classement de la montagne. Pas de quoi menacer le maillot à pois Benoît Cosnefroy, d’autant plus que les points étaient extrêmement répartis ce vendredi. Avec 36 points, le Français a encore 5 points d’avance sur Marc Hirschi (Sunweb) et son coéquipier Nans Peters (AG2R La Mondiale).

C’est Neilson Powless qui a lancé les hostilités en face, lors de l’ascension de la Côte d’Anglards-de-Salers (3ème catégorie), profitant du trop grand nombre d’Education First pour faire le trou. Maximilian Schachmann a été le premier à le rejoindre dans la descente. L’Allemand lui a ensuite laissé compagnie au pied du col de Néronne pour compter 1’20 d’avance sur le reste de l’échappée. Après un gros tempo de Marc Soler, Daniel Martinez s’est lancé à l’attaque. Seul Lennard Kämna, coéquipier de Schachmann, a réussi à se faire prendre dans la roue colombienne.

Avec un homme devant et un à la poursuite (sans avoir à marcher sur la pédale), le Bora-Hansgrohe s’est retrouvé dans une position idéale dans les forts pourcentages du Puy Mary, dernière difficulté de la journée. Mais c’était le Colombien, Daniel Martinez, qui était le plus fort.

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Rolande Desroches

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