A Roland Garros, Nelson Monfort perturbe un match et s’amuse à « mettre un peu de couleur » dans le tournoi
Les stands vides de Roland-Garros, en raison de l’épidémie de Covid-19, sont très silencieux. À tel point qu’une conversation du journaliste de France Télévisions, sur une terrasse donnant sur le court, a suffi à interrompre la partie.
Après la pluie, le bruit. Alors que le tournoi de tennis de Roland-Garros a débuté dimanche 27 septembre à Paris, à huis clos compte tenu de l’épidémie de Covid-19, la rencontre entre les Français Elliot Benchetrit et l’Américain John Isner (0-3) a dû être momentanément interrompu. Dans la question ? Une conversation du journaliste de France Télévisions Nelson Monfort sur une terrasse donnant sur le court a été audible par les joueurs au début du troisième set.
Une scène amusante a suivi, au cours de laquelle les joueurs, le public et l’arbitre ont mis plusieurs secondes à faire comprendre au journaliste ce qui se passait.
Avec ce Roland-Garros à huis clos, on entend tout sur le court, même Nelson # RG20 pic.twitter.com/jAzyviErGR
– France tv sport (@francetvsport) 28 septembre 2020
« C’était au niveau de la prise d’antenne. J’étais sur la terrasse: j’ai vu ce qui se passait mais je n’entendais rien car j’avais les deux écouteurs », Explique Nelson Monfort à franceinfo. « J’ai chanté ‘Singin’ in the Rain ‘: ça m’a amusé et ça a permis de mettre un peu de couleur dans un tournoi qui manque », explique le journaliste quelque peu bouleversé par la situation sanitaire.
Pour ceux qui entretiennent généralement un réel lien avec les joueurs, l’exercice d’entretien s’avère très différent en ces temps de pandémie. «Les autres années, je me rendais régulièrement au salon des joueurs ou aux tribunes présidentielles pour les interviewer. J’ai même pu rencontrer leurs entraîneurs dans le village. Là, je n’y ai presque plus accès.« , déplore-t-il.
Mais il veut être positif: « C’est précisément parce que l’atmosphère est ce qu’elle est qu’il faut la rendre aussi gaie, légère et souriante que possible. Ma formule est: » Il faut sourire sous le masque « », dit Nelson Monfort. Il espère toujours « un grand match » bientôt, si possible « avec un gagnant français ». Histoire d’enflammer à nouveau la cour.