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le choc des Bleus avec l’Autriche

Après le temps de polémique entre le coach et une certaine Lyonnaise, les Bleues ont retrouvé l’odeur des matchs en jeu. Et malgré cette drôle d’ambiance, Corinne Deacon espérait sûrement assister à une meilleure performance. L’équipe de France féminine n’a pas réussi à prendre le dessus sur l’Autriche (0-0), dans le 6e journée de qualification pour l’Euro 2022, qui aura lieu en… 2022 en raison d’un calendrier perturbé par la pandémie Covid-19.

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Mardi 27 octobre, les footballeurs français ont trébuché face à des Autrichiens coriaces et ont raté l’occasion de creuser l’écart sur leurs adversaires, dont ils n’étaient que devant à la différence de buts (+ 29 contre + 21). Devant un nombre réduit de 500 spectateurs, à Wiener Neustadt, à 50 km de Vienne, les deux meilleures équipes du groupe G (16 points) se sont livrées une rude bataille. Logiquement favorites, les joueuses de Corinne Deacon n’ont pas assumé leur statut de troisième nation mondiale face à l’Autriche, 22 ans.e dans le classement FIFA.

Le bleu a multiplié les opportunités

Absente de la rencontre précédente, remportée 11-0 vendredi dernier contre la Macédoine du Nord, la défenseur Wendie Renard – l’une des protagonistes du combat avec Deacon – a pu lui rendre hommage 121e sélection internationale, c’est-à-dire autant que… son entraîneur au cours de sa carrière d’ancienne joueuse.

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La Lyonnaise avait été laissée sur le banc d’Orléans face aux joueurs des Balkans, sans savoir s’il s’agissait d’un choix de direction sportive ou d’une punition pour ses propos suite à l’expulsion de la capitaine des Bleues, sa coéquipière à l’OL Amandine Henry. Renard avait notamment revendiqué « Plus de sérénité et d’énergie positive » en équipe de France.

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Face aux Autrichiens en pleine progression – demi-finalistes surprises de l’Euro 2017 où ils avaient déjà tenu en échec les Bleues (1-1) -, les coéquipières d’Eugénie Le Sommer, portant le brassard de capitaine, n’ont jamais trouvé la faille. Ils ont multiplié les opportunités mais ont manqué de précision dans le dernier geste, comme cette action du 3e minute de jeu: Le Sommer a magnifiquement servi en profondeur Viviane Asseyi, qui a effacé un défenseur avant de rater son tir.

Déterminés, les Bleues ont imposé un pressing assez élevé à leurs adversaires et récupéré beaucoup de balles. L’opposition physique crédible des locaux [13 joueuses autrichiennes évoluent dans le championnat allemand] et un jeu trop désordonné a pénalisé les Français. La gardienne Manuela Zinsberger a d’abord sauvé une reprise de la tête d’Aïssatou Tounkara (13e), puis, impuissante, a vu le rebond acrobatique de Viviane Asseyi fuir le cadre sans rien (21e), avant de repousser trois minutes plus tard un talon inspiré de Kadidiatou Diani.

Un jeu difficile

En face, confortablement positionnés dans leur moitié de terrain, les Autrichiens ne se sont distingués qu’en de rares occasions: une roulette de Barbara Dunst (23e) suivi d’un tir complètement manqué ou grâce à un corner tiré de la tête par la grande défenseuse Carina Wenninger, tentative heureusement capturée par la gardienne Pauline Peyraud-Magnin (32e).

Acteur le plus fiable techniquement, Eugénie Le Sommer a proposé une nouvelle offre à l’un de ses partenaires. Mais sa croix de gauche n’a retrouvé que la tête molle de Kadidiatou Diani (59e). Corinne Deacon a lancé deux remplaçantes à l’heure: Elisa De Almeida et Delphine Cascarino à la place de Marion Torrent et Viviane Asseyi. Puis, une autre Lyonnaise, Amel Majri, est entrée à 15 minutes de l’heure.

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Au fil des minutes et des tentatives infructueuses des Bleues, les Autrichiens ont repris confiance. Ils ont obtenu une belle opportunité grâce à l’attaquant Nicole Billa, dont la frappe à la trajectoire trompeuse inquiétait Pauline Peyraud-Magnin, vigilante (68e).

A l’embarquement en fin de match, l’équipe de France – irréprochable dans l’envie – a répété encore et encore les mêmes erreurs techniques. De Almeida sur une tête dévissée (85e), Cascarino qui a centré au lieu de frapper (92e) ou Majri sur un coup franc trop faible (93e) a gâché les quelques possibilités de faire une différence sur le fil.

Le 27 novembre, les Tricolores auront l’occasion de se faire pardonner et d’asseoir quasi définitivement leur statut de leader du groupe G. A Guingamp, ils accueilleront l’Autriche lors du match retour avant de terminer les playoffs face aux modestes Kazaks. Un mois pour redresser la tête et apaiser les tensions qui ne peuvent que nuire à leur performance.

Alveré Paquet

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