Les États-Unis élargissent (encore) leur embargo contre Huawei
Au cas où la Chine ne comprendrait pas le message, l’administration Trump met en place une trente-sixième couche: le département américain du Commerce a un d ce lundi une nouvelle série de sanctions contre Huawei. Cette fois, ce sont principalement les filiales de la société chinoise qui sont dans le collimateur des autorités américaines. Alors, selon Reuters, 38 filiales Huawei basées dans 21 pays ont été ajoutées à la liste noire du gouvernement, et ne pourront donc pas s’approvisionner en puces auprès de fabricants américains (ou même de fabricants étrangers utilisant des technologies ou des équipements américains), à moins « d’obtenir une licence spéciale ».
Wilbur Ross, le Secrétaire au commerce des États-Unis, a justifié ces nouvelles mesures en disant que Huawei avait auparavant contourné l’embargo américain par le biais de sociétés tierces. » Cette nouvelle règle ne laisse aucun doute sur le fait que l’utilisation de logiciels ou d’équipements de production américains est interdite et nécessite une licence. », A-t-il ajouté entre deux diatribes contre Pékin. C’est donc un nouveau coup dur pour la société chinoise, qui accumule interdictions et commence déjà à manquer de jetons (lire: Huawei bientôt à court de puces en raison des sanctions américaines).
Mais ce n’est pas tout. Selon Le bord, cet élargissement de l’embargo contre Huawei pourrait compromettre la capacité de certains téléphones de la marque chinoise à recevoir des mises à jour Android à l’avenir. En cause, l’expiration d’une licence temporaire qui concernait les téléphones de la marque chinoise. Dans cette guerre froide technologique, ce sont aussi les clients de Huawei qui risquent de prendre les balles perdues.