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Le PSG se qualifie pour la finale, en toute simplicité

Les célébrations sur le terrain n’ont pas duré longtemps. Simplement un tour entre joueurs, comme n’importe quelle équipe l’aurait fait dans n’importe quel tournoi: « Nous sommes en finale! Nous sommes en finale! » Sauf que c’est la Ligue des champions, le trophée de club le plus populaire du continent.

Mardi 18 août à Lisbonne, le Paris-Saint-Germain (PSG) a enfin vu le jour, dans ce stade bien nommé de la Luz: son succès facile (3-0) en demi-finale contre Leipzig lui ouvre la voie de la finale , que les habitants d’Ile-de-France joueront ici dimanche 23 août, contre le Bayern Munich ou Lyon. Le tout premier de leur histoire, le cinquantième mois du club.

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Joie simple et triomphe modeste, tant l’adversaire du soir aura été éteint. Comme incapable de concourir, incapable de maintenir le rythme, impropre à la moindre réaction. Bref, un suspense moins intense que face à l’Atalanta Bergame au tour précédent: le 12 août, le club italien a contraint les Parisiens à marquer deux buts en moins de trois minutes pour renvoyer le sort (2-1) en toute fin de partie, plus d’une heure après le but adverse.

Autant le PSG a remporté son quart de finale contre lui-même, contre ses propres cauchemars, contre les lazzis auxquels il aurait eu droit en cas de nouvelle élimination prématurée, malgré autant de moyens et d’espoirs investis; autant ce même PSG a remporté sa demi-finale contre … peu de monde, si ce n’est le respect que l’on doit aux joueurs de Leipzig, dominateurs de l’Atlético Madrid (2-1) en quarts de finale.

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En cette période de Covid-19, footballeurs et journalistes échappent désormais à l’épreuve de la « zone mixte » d’après-match, ce moment où, généralement, certains s’arrêtent ou non pour répondre aux questions des autres. . En revanche, il n’y a aucun moyen d’éviter les entretiens avec les chaînes de télévision détentrices des droits de diffusion, et donc les exercices d’autocritique: « Dans l’ensemble, nous avons joué de manière très imprécise, nous n’étions pas bons en duels, nous manquions d’audace et nous n’étions pas assez agressifs », accepte le gardien hongrois de Leipzig, Peter Gulacsi, pour la chaîne Sky Germany. Avant ce verdict, non sans fair-play: «C’est la qualité de l’adversaire qui a fait la différence. « 

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« Peu importe qu’il y ait des douleurs »

À l’approche du stade, lui et ses coéquipiers montaient dans deux bus Red Bull de Red Bull, leur sponsor principal. Sans la puissante société autrichienne de boissons énergisantes, pas de club à ce niveau. L’un des deux seuls du championnat allemand, d’ailleurs, à être situé dans l’ancienne Allemagne de l’Est.

La saison en cours ne marque que la deuxième apparition en Ligue des champions pour le nouveau riche du RB Leipzig (les initiales de la marque correspondent ici à « RasenBallsport », en raison de l’interdiction de publicité au nom du club). Quant à Atalanta Bergamo, c’était sa première expérience.

Dans le cas du PSG, s’il faut parler d’exploit, ce n’est pas tant d’avoir évincé ces deux clubs que… d’avoir attendu si longtemps pour atteindre les demi-finales de l’épreuve. Pensez: neuf longues années après l’acquisition du club par le fonds souverain du Qatar et ses moyens démesurés. Et un quart de siècle après la seule demi-finale disputée à ce jour, une défaite contre l’AC Milan, en 1995.

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C’est un jeu équitable. Plutôt que sur les faiblesses adverses, l’entraîneur allemand du PSG, Thomas Tuchel, insiste sur les atouts offensifs de son groupe. « Nous devions rester avec nos principes de jeu, utiliser l’accélération d’Angel [Di Maria], de Kylian [Mbappé], par Neymar. » Belle reconstitution de la « ligue » dissoute.

De retour de suspension, Di Maria a frappé fort. Un but à bout portant, celui de 2-0 juste avant la mi-temps, après une mauvaise reprise du gardien et un talon de Neymar. Deux passes décisives aussi: une sur coup franc pour une tête du milieu Marquinhos, lors du premier but (13e minute), l’autre côté Juan Bernat, pour le troisième (56e). Devant ? A part une ou deux frappes, une soirée très apaisante pour le gardien Sergio Rico. Le remplaçant habituel a commencé le match cette fois, Keylor Navas s’étant retiré en raison d’une blessure à la cuisse.

Kylian Mbappé annonce: « Peu importe qu’il y ait de la douleur ou non », il a déjà prévu de  » laisser [son] corps au sol » et de « Faites tout pour gagner dimanche [23 août] ». Entré en cours de match contre Bergame, titularisé contre Leipzig, le jeune homme conserve encore un bandage pour jouer. Rappelez-vous sa blessure à la cheville droite le 24 juillet, lors du titre de Coupe de la Ligue contre Saint-Etienne.

Le précédent de l’Olympique de Marseille

L’attaquant français, champion du monde 2018, a déjà remporté le meilleur de l’équipe nationale. Cet été, des similitudes existent avec la phase finale de la Ligue des champions et ce format spécial dû à Covid-19. Le « Final 8 » consiste à transformer chaque quart et chaque demi-finale en un seul match, au lieu d’une confrontation à double sens. Toujours à Lisbonne, et toujours à huis clos, comme s’il s’agissait d’un simple tournoi de préparation d’été. Une compétition, en somme, sans la saveur de l’original.

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Après presque deux semaines au Portugal, les salariés du Paris-Saint-Germain s’en moquent. Les supporters aussi, se sont rassemblés devant l’hôtel des joueurs pour les célébrer pendant la nuit. Avec espoir, en attendant la deuxième demi-finale, mercredi: retrouvez l’Olympique Lyonnais pour une première finale franco-française. Et une crainte: devoir se débattre avec le Bayern Munich, favori de l’épreuve après avoir donné le sentiment, en quart de finale, d’apprendre le football (8-2) au FC Barcelone.

A noter que Paris a déjà remporté un concours continental, mais de moindre importance, en 1996, avec Canal + comme actionnaire: la désormais disparue Coupe des coupes. Concernant la prestigieuse Ligue des champions, c’est autre chose: malgré les finales à Reims (1956 et 1959), Saint-Etienne (1976) et Monaco (2004), l’Olympique de Marseille reste, à ce jour, le seul club français à s’imposer la «Coupe des grandes oreilles». C’était en 1993, deux ans après une finale perdue, et le football français s’en souvient comme d’une date sacrée. Ce que certains oublient, par exemple en parlant du PSG aujourd’hui, ce sont les clubs plutôt modestes que les Marseillais ont dû battre juste avant l’AC Milan: Glasgow Rangers, FC Bruges et CSKA Moscou.

Le rapport : A Paris, les supporters du PSG jusqu’au bout de la nuit

François Faure

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