L’Allemagne place les régions Île-de-France et Provence-Alpes-Côte-d’Azur en zones à risques
Les voyageurs de ces régions devront se soumettre à un test de dépistage et observer une quarantaine en attendant le résultat.
Par Le Figaro avec l’AFP
L’Allemagne a placé les régions Île-de-France, avec Paris, et Provence-Alpes-Côte-d’Azur dans des zones à risques en raison du nombre élevé de cas d’infections à coronavirus, a annoncé le ministère ce lundi 24 août. Affaires étrangères.
Le ministère met en garde sur son site Web contre « voyages touristiques, pas indispensablesVers ces régions, ce qui signifie que les voyageurs de retour en Allemagne devront subir un test de dépistage et observer une quarantaine en attendant le résultat. Le nombre de nouvelles infections à Covid-19 dans ces régions dépasse le plafond de 50 cas pour 100 000 habitants sur sept jours, explique-t-il. En outre, le ministère a placé la Guyane également dans la catégorie des régions à risque et « déconseille de toute urgence»Tous voyagent vers d’autres territoires d’outre-mer.
Menace croissante d’une deuxième vague
Le ministère a récemment augmenté le nombre d’avertissements sur les voyages, en particulier vers Bruxelles, une partie des côtes touristiques de Croatie ou d’Espagne, destination de vacances préférée des Allemands qui s’y rendent chaque année par millions.
L’Allemagne est en alerte face à une menace croissante de la deuxième vague et la chancelière Angela Merkel a exclu la semaine dernière toute mesure d’assouplissement des règles de santé actuelles, comme le port de masques dans les transports publics, les magasins et les restaurants.
Considéré comme un modèle dans sa gestion de la pandémie de Covid-19 en Europe, le pays connaît également une résurgence de nouvelles infections, jugées en partie liées au retour des vacanciers. Lundi, il a signalé plus de 700 nouveaux cas en 24 heures, mais en moyenne ils ont largement dépassé le millier ces dernières semaines. Samedi, elle avait enregistré plus de 2 000 nouveaux cas en 24 heures, revenant aux niveaux de fin avril, période alors encore considérée comme au pic de la pandémie.