Les membres du groupe Ecologie Démocratie Solidarité appellent à un plan de relance «durable et solidaire»
Quinze membres du groupe Ecologie Démocratie Solidarité, dont le co-président Matthieu Orphelin – ex-La République en Marche (LRM) -, demande, en une chronique publiée dans Journal du dimanche 30 août, que le plan de relance, qui sera dévoilé jeudi par le gouvernement, est « Durable et solidaire ».
Alors que le gouvernement a déjà esquissé les grandes lignes de son avenir Plan de relance de 100 milliards d’euros, les « Néanmoins apparaît encore trop imprégné d’un libéralisme conservateur satisfait de trouver l’argent public qui surgit opportunément pour sauver l’économie, mais sans subir aucune conditionnalité sociale, fiscale ou écologique », déplorent ces députés, tous d’anciens « marcheurs », dont Emilie Cariou, Aurélien Taché ou Cédric Villani.
«Si la crise sanitaire touche toutes nos régions, c’est dans les quartiers populaires que ses effets sont les plus désastreux. Cependant, le plan de relance ne prévoit rien pour lutter contre les discriminations et les inégalités territoriales », ils déplorent, tandis que « Des investissements massifs dans le logement social, l’accès à l’emploi et à l’éducation dans les quartiers prioritaires sont nécessaires ».
« Donner une trajectoire politique à cet argent public »
Ils demandent que l’aide versée aux entreprises soit « Accompagné d’objectifs précis de recrutement dans ces quartiers, où les indépendants fragilisés doivent être soutenus ».
« Nous ne pouvons pas supprimer «Taxes à la production» sans toucher aux mécanismes d’optimisation fiscale qui atomisent la fiscalité des bénéfices », poursuivent ces parlementaires.
Et «Nous ne pouvons pas allouer une aide à l’investissement qui sera immédiatement détournée pour alimenter le paiement financiarisé des dividendes aux actionnaires. Nous ne pouvons pas laisser les secteurs de la finance et des assurances épargnés par la crise à l’écart de l’effort national », ils terminent.
Selon ces députés qui veulent « Indépendant », « Il y a un besoin urgent de relancer l’économie, mais aussi de donner une trajectoire politique à cet argent public ».