Économie

Le CSE de Hop! s’oppose au plan de départ et se prépare à « une bataille juridique »

Le CSE de la compagnie aérienne Hop!, Filiale d'Air France, s'est opposé dans la nuit de mercredi à jeudi au plan de départ prévoyant la suppression de 1.007 emplois, prometteur "une grande bataille juridique" s'il est homologué (AFP / FRED TANNEAU)

Le CSE de la compagnie aérienne Hop!, Filiale d’Air France, s’est opposé dans la nuit de mercredi à jeudi au plan de départ prévoyant la suppression de 1007 emplois, promettant « une grande bataille juridique » s’il est approuvé (AFP / FRED TANNEAU )

Le CSE de la compagnie aérienne Hop!, Filiale d’Air France, s’est opposé dans la nuit de mercredi à jeudi au plan de départ prévoyant la suppression de 1.007 emplois, promettant « une grande bataille juridique » s’il est approuvé, a appris l’AFP du syndicat. sources.

Après quatre mois de négociations, le plan présenté au Comité économique et social (CSE) de lundi à mercredi était « le même document que celui que nous avions les 12 et 13 août », lors du dernier CSE de la société judiciaire. courrier, a regretté Joël Rondel, secrétaire CGT du comité.

La gestion de Hop! envisage un plan de départ volontaire (PDV) – plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) qui pourrait conduire à la suppression de 1007 emplois dont 317 pilotes, 286 PNC et 404 agents au sol, sur un effectif de 2421 en équivalent temps plein (ETP) ) fin mai.

Les membres du CSE ont voté massivement contre les deux volets du plan (sa justification économique et les mesures d’accompagnement proposées).

« Nous ne nous sommes pas rendus », a ajouté Joël Rondel, qui s’attend désormais à ce que le plan de départ soit, malgré l’opposition du CSE dont l’avis n’est que consultatif, déposé pour approbation. à la Direccte (direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi). S’il homologue le PDV-PSE, que la direction entend ouvrir en janvier 2022 et clôturer en octobre 2022, « ce sera une grande bataille juridique devant le tribunal administratif », a-t-il prévenu.

Ce plan « se fera au mépris de la loi française », a ajouté Etienne Rossignol, membre de l’UNAC (Union des navigateurs de l’aviation civile) du CSE.

L’une des dispositions les plus discutées est le sort des équipages, qu’ils soient techniques (pilotes) ou commerciaux (stewards et hôtesses) souhaitant se rendre chez Air France: ils perdraient alors leur ancienneté et reviendraient en bas de l’échelle. salaires, avec une perte de revenus pouvant s’élever à la moitié de celui-ci, dénoncent à l’AFP deux membres en fuite du CSE. En cause, selon eux, le refus des pilotes d’Air France d’être mis en concurrence avec des nouveaux arrivants.

Interrogée par l’AFP, Air France a refusé de commenter.

Au total, 8 500 emplois ETP doivent être supprimés d’ici 2022 au sein d’Air France et de Hop! dans le cadre du plan de transformation du groupe.

Sur le réseau court-courrier, assuré en partie par Hop!, Air France perdait environ 200 millions d’euros par an en 2019.

Le plan de transformation d’Air France, lancé avant la crise du Covid-19 et accéléré avec l’effondrement du trafic dû à la pandémie, prévoit une «rationalisation du réseau et une montée en puissance de Transavia», la compagnie low-cost du groupe jusqu’ici positionné sur le moyen-courrier, sur les routes intérieures.

vous-sw / bfa / sp

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Yseult Sauveterre

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