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Marc Soler vainqueur de la 2ème étape de la Vuelta

Dans ces rebondissements accidentés des premières étapes du Tour d’Espagne, les organisateurs ont prévu plus de montagnes russes que Luna Park. Et lors de cette deuxième journée, cette partie du cul a fait pas mal de nettoyages, dépoussiérant un peu plus le classement général de ses éléments les moins solides.

Marc Soler (Movistar) s’est imposé seul lors de cette deuxième étape à Lekunberri, devant Primoz Roglic (Jumbo-Visma) et Dan Martin (Israel Start-Up Nation). Et cette victoire couronne la stratégie de son équipe lors de cette étape.

On y a vu encore un autre numéro offensif de la formation espagnole – plus connue jusque-là pour son goût pour le classement par équipe que pour sa finesse tactique -, a décidé de lancer une bonne partie de manivelles à plus de 55 km de l’arrivée, dans un exercice inhabituel. pour eux, celui de la frontière. Les coéquipiers d’Enric Mas (6e au général) et Alejandro Valverde (11e) tentaient de lâcher Jumbo-Visma et leur maillot rouge Primoz Roglic.

Les Néerlandais, battus et brisés à l’exercice, ont déjoué le piège, mais le pétard espagnol a relégué une partie du peloton – qui comprenait Guillaume Martin (Cofidis) – à plusieurs minutes. Et tout cela avant même d’aller s’aventurer sur les pentes de l’Alto de San Miguel, la pièce de choix à 8% de cette étape, régulière mais terriblement longue pour ceux qui ne pouvaient pas suivre. David Gaudu, Tom Dumoulin, Alexandr Vlasov, entre autres, ont de nouveau sauté comme du pop-corn, comme mardi.

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Movistar, la seule opposition collective à Jumbo

Le travail de Movistar a néanmoins considérablement affaibli l’équipe néerlandaise, où seul Sepp Kuss a pu véritablement se tenir aux côtés de Primoz Roglic, George Bennett jouant au yo-yo avec le groupe de leaders. Dans les derniers instants de l’ascension, Marc Soler, ancien vainqueur de Paris-Nice, est parti seul après avoir beaucoup travaillé à la tête du groupe, sans être repris par la suite.

Movistar remporte l’étape et s’est largement imposé comme la seule force d’opposition à la formation Jumbo – Richard Carapaz (Ineos), 3e au général, apparaissant trop isolé pour venir défier cette suprématie. Sur la ligne, tout le top 10 était représenté, à l’exception de Felix Grosschartner (Bora-Hansgrohe), 5e ce matin et qui n’a pas pu garder le contact. Derrière, les écarts commencent déjà à se creuser, après deux jours de course.

Jeudi, le peloton devra encore parcourir une étape se terminant par une arrivée en force, au sommet de la Laguna Negra, plutôt roulante au pied mais qui se termine par deux kilomètres à près de 8%.

Raimunde Michaud

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