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Euro 2022: l’UEFA étudie des solutions de repli pour maintenir la concurrence

Un scénario semble s’être confirmé: l’Euro 2022, organisé dans 12 pays, souhaité par Michel Platini, ancien président de l’UEFA, ne se déroulera pas sous cette forme. Tout était terminé pour l’été dernier, de Londres (Angleterre) à Saint-Pétersbourg (Russie) en passant par Bilbao (Espagne) à Bakou (Azerbaïdjan). Mais la pandémie de Covid-19 a reporté la compétition d’un an, bouleversant tous les plans initiaux du processus. Alors qu’une partie de l’Europe (et du monde) se reconfigure progressivement, imaginer 24 sélections traversant 12 nations du Vieux Continent du 11 juin au 11 juillet 2022 est un rêve qui s’éloigne de jour en jour.

L’UEFA, organisatrice du Championnat d’Europe, est dans la tourmente depuis des mois. En suivant de près la crise sanitaire, l’organisme basé à Nyon (Suisse) sait parfaitement qu’une telle compétition est impossible à mettre en place dans ces conditions. A partir de sources corroborantes, un scénario est notamment étudié sérieusement: celui de la Russie. La nation dirigée par Vladimir Poutine tiendrait la corde jusqu’à ce jour pour accueillir l’ensemble de l’Euro 2020 (ou 2022, cela dépend). Plusieurs raisons à cela.

La première est que la Russie a insufflé son nom dans les couloirs du siège suisse de l’UEFA. Au début de la crise sanitaire, le pays hôte de la Coupe du monde 2018 a même proposé son aide pour voir l’Euro se dérouler sur son sol aux dates initiales (du 12 juin au 12 juillet 2020). La Russie a ensuite souligné son faible taux de personnes infectées, qui n’était officiellement que de quelques dizaines par jour au printemps. Officiellement toujours, la pandémie a cru de façon exponentielle depuis lors et la Russie compte près de 29 000 décès liés au Covid-19 pour plus de 1,6 million de cas.

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Quitter l’Azerbaïdjan?

Cependant, elle n’a pas abandonné son idée d’accueillir cet Euro dans son intégralité. Les arguments d’infrastructure sont réels, entre les stades presque neufs et l’organisation réussie de la Coupe du monde 2018. Cependant, les opinions divergent sur la situation sanitaire réelle en Russie. Les chiffres communiqués par le Kremlin sont régulièrement remis en question. Un point qui pourrait également peser dans la décision finale de conserver la Russie ou simplement de garder Saint-Pétersbourg comme ville hôte. De plus, les frontières du pays sont fermées depuis le 18 mars, mais des exceptions ont été accordées aux équipes sportives.

Contactée, l’UEFA ne confirme rien et assure qu’elle prendra tout son temps pour décider et communiquer les contours de l’organisation finale de l’Euro 2022. L’organe s’attend notamment à connaître les règles sanitaires en vigueur dans chaque nation quant à la réception des spectateurs, un point crucial pour les recettes. Enfin, l’Azerbaïdjan qui, avec Bakou et son flamboyant stade olympique, était un pays hôte, pourrait enfin être renvoyé dans les semaines à venir. Le pays est actuellement en proie à un conflit armé avec l’Arménie dans la région du Haut-Karabakh, située entre les deux nations. Une situation qui, ajoutée à la crise sanitaire, inquiète dans les hautes sphères.

Pour rappel, la France, finaliste de l’Euro 2016, a été placée dans le groupe F aux côtés du Portugal, champion d’Europe en titre, de l’Allemagne et d’une sélection des barrages (Hongrie ou Islande). Les champions du monde doivent, à ce jour, disputer leurs trois matches de groupe à Munich (Allemagne) pour le premier et à Budapest (Hongrie) pour les deux suivants.

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Raimunde Michaud

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