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Le boss d’Orange, clair, net et précis sur la 5G

Le boss d'Orange, clair, net et précis sur la 5G

Au-delà des nouvelles opportunités en termes d’usages, la 5G est nécessaire pour éviter la saturation des réseaux mobiles, rappelle Stéphane Richard. Cependant, personne ne sera obligé de l’utiliser, a insisté le PDG d’Orange.

Dans un contexte de polémique autour de la 5G, Stéphane Richard a souhaité exprimer les choses de la manière la plus simple possible. Invité sur le plateau de C à vous, sur France 5, le PDG d’Orange a d’abord insisté sur la nécessité d’évoluer vers la 5G, car «Raisons de capacité». « 4G, si on ne fait rien, d’ici 18 mois à 2 ans maximum, ça va commencer à saturer », se souvient-il. À ses yeux, « Le problème avec la 5G n’est pas d’accepter un bond en avant, c’est de risquer un retournement ».

5G non obligatoire

«Personne ne forcera les Français à adopter la 5G», c’était le deuxième message que Stéphane Richard voulait faire passer. Il nous rappelle que lancer la 5G ne signifie pas couper la 4G. Ceux qui le souhaitent peuvent rester sur la 4G, en particulier ceux qui militent pour la sobriété numérique.

Le PDG d’Orange a ensuite été interrogé sur les antennes, qu’il sera moins évident d’esquiver pour ceux qui craignent pour leur santé en raison de l’exposition aux ondes. Il rappelle qu’aucune antenne ne sera ajoutée au cours des trois premières années de la 5G. « Les gens qui ont des problèmes à cause de la proximité d’une antenne, pour eux, la situation ne changera absolument pas avec la 5G », a-t-il assuré. Et d’insister: « Il n’y aura plus une antenne ».

L’important pour ceux qui vivent à proximité d’antennes est la puissance d’émission. Cependant, il rappelle que l’OMS a fixé le seuil d’exposition à 60 V / m et que«En France, nous sommes en moyenne à 6 V / m». Et ajouter: « La réalité de l’exposition que tout passant dans la rue vit est de 0,5 V / m ».

Objectivité dans le débat

Concernant les ondes, le PDG de l’opérateur historique adopte un discours tout aussi rassurant. « Les fréquences que nous utilisons pour la 5G sont à peu près les mêmes que celles que nous utilisons depuis 20 ans dans la téléphonie mobile ». Il faut, selon lui, se poser la question de la nocivité des ondes. Cependant, 28 000 études ont été réalisées à ce jour sur les ondes électromagnétiques dans le monde entier.

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Concernant la bande 26 GHz, ondes millimétriques, Stéphane Richard rappelle que ce ne sera pas avant quelques années, ce qui laisse le temps de mener des études. Tout en ajoutant qu’il existe d’autres sources d’émission d’ondes comme la télévision, les fours à micro-ondes ou le soleil.

Le PDG d’agrumes a donc de nouveau invité à ramener un peu d’objectivité dans le débat, sur la base des travaux qui ont été effectués. « Il y a 7 milliards de personnes sur la planète qui utilisent un téléphone portable, c’est toujours important, alors vous pouvez imaginer qu’on ne se réveille pas aujourd’hui en se demandant s’il y a un problème avec les vagues », résume-t-il.

Marian Dufour

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