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Alors que Lionel Messi veut quitter le FC Barcelone cet été, l’ancien vice-président du club catalan Jordi Mestre considère que l’attaquant argentin n’aura d’autre choix que de payer les 700 M € de sa clause libératoire s’il veut chercher ailleurs.
Après vingt ans à FC Barcelona toutes sections confondues, Lionel Messi veut quitter son club pour toujours cet été. Épuisé après une saison cauchemardesque et en conflit ouvert avec son président Josep Maria Bartomeu, l’international argentin a donc exigé son départ en envoyant un burofax au service juridique de la Barça mardi dernier. De quoi entamer une vraie confrontation entre celui que l’on surnomme La puce et sa direction. En effet, si ce dernier souhaite s’en aller librement en utilisant une clause de résiliation de son contrat, qui aurait en réalité expiré le 10 juin, ou à défaut d’une conciliation amicale en vue du transfert d’honoraires, Josep Maria Bartomeu refuserait catégoriquement la possibilité que Lionel Messi partira bientôt. Ainsi, le président de Barça en poste jusqu’en 2022 ramènerait l’Argentin à sa clause libératoire de 700 M €, et ce malgré le fait que les versions diffèrent quant à l’existence réelle de celle-ci. En attendant un éventuel prochain résultat, la situation a conduit Jordi Mestre s’exprimer. Et l’ancien vice-président de la FC Barcelona est clair: tout Lionel Messi qu’il l’est, il doit respecter son contrat, alors que le club catalan lui a dit que la clause libératoire de 700 M € existe bel et bien.
« Messi a le droit de partir, mais doit respecter les étapes et les dates »
« Je ne sais pas si Messi peut être libéré sans payer la clause. Cela n’a pas de sens de signer un contrat avec un joueur et de l’envoyer quand il en a envie. Les contrats doivent être respectés et sont signés par les deux parties. La clé de tout est le 10 juin. Ce que le club me dit, c’est qu’il y a une clause de 700 millions d’euros et que si Messi veut partir, il doit payer. Le club est très clair. Avec Neymar, le PSG a payé la clause. Nous sommes entrés dans une dynamique de juristes et de bureaucratie qui a fait beaucoup de bruit. Je pense que s’ils avaient parlé en personne, ils seraient parvenus à un accord. J’aimerais qu’il y ait un pacte, cette situation ne profite à personne. Messi a le droit de partir, mais doit respecter les jalons et les dates, comme Xavi et Iniesta. Nous savions tous que ce ne serait pas éternel. Le 2-8 fait mal à tout le monde, mais ce n’est pas une décision d’un jour « , a expliqué Jordi Mestre à RAC1 dans les commentaires rapportés par Monde du sport.
