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Respirer fort par temps chaud peut le rendre plus contagieux

PORTER LE MASQUE – Avec la chaleur, vous goutte à goutte sous votre masque. Dans les transports, les espaces clos ou même à l’extérieur dans les espaces publics de certaines communes, il obligatoire. Et avec le retour de la forte chaleur attendu à partir de ce dimanche 13 septembre, cela n’aidera pas.

Plus il fait chaud, plus vous respirez, plus vous transpirez. Et vous devez vous y préparer. Le lundi 14 septembre, les températures dépasseront les 30 ° C et pourraient atteindre 35 ° C par endroits, du sud-ouest au centre de la France.

Avec le masque, des gouttes de sueur coulent sur le visage et le menton. Cependant, la transpiration, contrairement à une respiration intense, ne serait pas un vecteur de contagion du coronavirus.

La transpiration n’est pas considérée comme un vecteur

«Pour la sueur, je ne sais pas si l’étude (sur la transmission du Covid-19, NDLR) a été faite mais on ne voit pas comment cela serait possible, car le virus se transmet par voie respiratoire, détaille la porte – discours inter-fédéral Yves Van Laethem sur RTL Luxembourg. À ma connaissance, pour aucun virus, même Ebola, la dengue ou la grippe, la transpiration n’était pas un vecteur. « 

Cependant, si la transpiration ne permet pas la transmission du virus, elle « risque de faire glisser le masque et de le remettre constamment avec ses mains n’est pas recommandé », a expliqué à la HuffPost Docteur Roland Krzentowski, président de Mon Stade, centre d’expertise en santé, sport et performance à Paris, en Cet article.

Les capacités de filtrage du masque réduites

Dans le même temps, respirer plus fort (sans ou sous votre masque) constitue un facteur supplémentaire de contamination, car le nombre de gouttelettes éjectées par la bouche et le nez augmente. Avec la chaleur, la respiration s’accélère et devient plus intense, comme lors de la pratique d’un sport. Et «le masque chirurgical perdrait rapidement ses capacités de filtrage à cause de l’humidité générée par l’hyperventilation».

«Lorsque vous inspirez fort, vous vous rendez compte que le masque rentre dans votre bouche et vous ressentez une gêne», explique l’hygiéniste et infectiologue Stéphane Gayet, du CHU de Strasbourg, au Parisien. Le risque de manquer d’oxygène augmente et avec lui la tentation de retirer votre masque ou de le soulever pour respirer plus facilement.

Changez votre masque plus souvent

Attention cependant, ne pas humidifier le masque, car s’il «est mouillé, l’électricité statique des fibres du tissu qui arrête les gouttelettes des postillons disparaît et les gouttelettes passent plus facilement», explique l’Association française de normalisation (Afnor). Il est donc conseillé de changer de masque plus régulièrement que toutes les 4 heures, pour éviter qu’il ne devienne trop humide en raison d’une respiration intense.

Puisque la chaleur se fait sentir sous le masque, l’Institut canadien de recherche Robert-Sauvé en santé et sécurité au travail conseillé «favoriser» autant que possible «la respiration par le nez (bouche fermée) lors du port du masque», car cela «génère moins de chaleur et d’humidité qui seront retenues dans le masque».

Voir aussi sur Le HuffPost: Pourquoi faire du sport avec un masque n’est pas recommandé

Alveré Paquet

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